Les postromantiques allemands sont au programme de la Folle Journée de Nantes, devenue une manifestation de musique classique très populaire. Interview de René Martin, son directeur artistique.

Appréciée pour sa qualité de vie, sa gastronomie et son tramway, Nantes est aussi un centre culturel et universitaire de première importance. Les journalistes étrangers ne s'y trompent pas : ils arpentent ses festivals et aiment la simplicité de la population.

Si on vous affirme que la vraie musique est la "musique pure", si on vous répète que les amours de l'orchestre et du paysage commencent avec la "Symphonie pastorale"... n'en croyez rien. Non, l'imitation du chant des oiseaux ou de l'orage, la peinture sonore de la mer ou de la montagne, n'ont rien de méprisable. Bien au contraire. Depuis la nuit des temps, musique et nature entretiennent des liens tout autres que pittoresques : essentiels.

L'homme qui amène les foules au concert, fondateur, entre autres, de La folle Journée nantaise, témoigne de la même gourmandise en matière discographique : des coffrets par dizaines de milliers !

Le 31 janvier 1797 naissait Franz Schubert. Pour fêter cet anniversaire, la ville va vivre une Folle journée. Soit 600 musiciens, des dizaines de concerts, de conférences, d'émissions de radio. Histoire d'une "schubertiade" géante.

De Monteverdi à Vivaldi, tel est le thème de la désormais légendaire "Folle Journée" : 80 compositeurs, 800 artistes, 200 concerts.

Accusé de satanisme par quelques puritains locaux, le Helfest nantais devrait finalement avoir lieu. Entretien avec le jeune fondateur de ce rassemblement metal.