L'hypertrophie de la finance est une réalité. Elle est nourrie par un cycle d'endettement sans précédent facilité par des politiques monétaires très accommodantes. Comment en est-on arrivé là ? Comment en sortir ? L'auteur enseigne à Paris-Dauphine et à la Paris School of business.

L'ancien directeur du FMI, de 1987 à 2000, relate les événements politiques internationaux qui ont eu lieu sous son mandat, ainsi que des anecdotes sur des personnalités politiques célèbres. Electre 2014

La finance fonctionne aujourd'hui en vase clos, auservice avant tout de ses propres intérêts. Or les banquessont censées répondre aux besoins des sociétés.  De financer des projets et de gérer les risques : commenta-t-on pu oublier ainsi l'essentiel ? Pourquoi les États servent-il aussi docilement les intérêts du secteur financier ?Pareilles questions échappent au débat démocratiquecar le jargon qui règne dans ces milieux les rend inintelligiblesaux citoyens. L'essai de Laurence Scialomambitionne de démystifier la finance et de permettreune réflexion autonome de chacun sur ces interrogations.Il renforce les capacités d'autodéfense de nos économiesface à une finance souvent devenue prédatrice : cessonsde nourrir l'ogre !En appliquant les réformes esquissées dans cet ouvrage,nous parviendrions à considérer la finance avec luciditéet à la remettre à sa juste place.Laurence Scialom est professeure à l'UniversitéParis Nanterre. Elle est membre duconseil scientifique de l'Autorité de contrôleprudentiel et de résolution (ACPR) et de lacommission consultative épargnants del'Autorité des marchés financiers (AMF),responsable du pôle régulation financièredu think tank Terra Nova et membre qualifiéede l'ONG Finance Watch.

Haut fonctionnaire de la police nationale, l'auteur dénonce ici la guerre menée par la finance contre les Etats et les peuples. Selon lui, cette guerre prospère grâce à la frontière toujours plus floue entre le légal et l'illégal, s'appuyant sur la migration des capitaux et des responsabilités, des dettes et des hommes. ©Electre 2016

P. Artus dénonce les excès de la globalisation financière. Il aborde notamment les causes de l'expansion de la finance, telles que les politiques monétaires laxistes, les choix stratégiques dangereux des banques centrales ou la déréglementation puis expose les conséquences néfastes sur la stabilité des économies, notamment des pays émergents. ©Electre 2019