On croyait en avoir fini avec les conflits armés classiques. C'était compter sans Poutine... Dans son dernier livre, le philosophe a tenté de saisir pourquoi les hommes font la guerre à l'aune de ce qu'il se passe en Ukraine. L'interview avec Frédéric Gros se poursuit par une bibliographie sélective intitulée "Entre compassion et fascination" qui analyse la distance paradoxale des citoyens avec les conflits étrangers.

Kiev peut désormais compter sur de nouvelles troupes. Non plus les contingents de volontaires en quête d’aventures, galvanisés par leur détestation de la Russie ou proches de certains groupuscules locaux d’extrême droite, mais des mercenaires, motivés par l’appât du gain. Au premier rang desquels des Colombiens : un type d’exportation devenu une spécialité du pays latino-américain.

Camerounais, Centrafricains ou Ivoiriens, ils seraient plusieurs milliers à avoir été intégrés aux troupes russes depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Qui sont-ils ? Comment ont-ils été recrutés ? Comment vivent-ils ? "Jeune Afrique" est allé à la rencontre de ces Africains qui combattent pour la Russie. Exclusif.