S'il fut un héros pour l'Amérique en redressant son économie et en démocratisant l'accès à l'automobile, Henry Ford était aussi un nationaliste antisémite. Dans son livre, Damien Amblard va plus loin et se penche sur les rapports entre l'industriel et l'idéologie fasciste.

Au coeur de la jungle, le magnat de l'automobile avait voulu créer une cité ouvrière idéale, à l'américaine. Ce fut un échec cuisant, comme le raconte ce journaliste parti explorer ses décombres.

Dans les années 1930, une voiture sur trois produite dans le monde porte le sigle de la marque.

Laboratoire du nettoyage ethnique, de l'eugénisme, du ségrégationnisme et d'une nouvelle forme d'antisémitisme, les Etats-Unis fournissent au futur Führer des modèles et des pistes de réflexion pour fourbir son terrifiant arsenal idéologique.

Face à la flambée du prix du latex au début du XXe siècle, le magnat américain de l'automobile décide de créer sa propre unité de production de caoutchouc au coeur de la jungle amazonienne. Un rêve au doux nom de Fordlândia. Reportage

Publié il y a un an, le roman de Philip Roth "Le complot contre l'Amérique" imaginait l'arrivée à la présidence des Etats-Unis, en 1940, de Charles Lindbergh. Si la victoire du célèbre aviateur, antisémite notoire et sympathisant du régime nazi, sur Franklin Delano Roosevelt relève de la fiction, l'influence du nazisme outre-Atlantique était bien réelle.

Comment, il y a 100 ans, dans la ville de Detroit, un ingénieur a changé la face du monde.