Vingt ans après, la France est de nouveau championne du monde de football. Les Français affichent leur joie, mais quel impact aura cette victoire sur un pays qui n'ose se regarder en face qu'une fois tous les quatre ans ? Les réponses de la presse étrangère. Sommaire. Génération Bleus. "Une équipe immortelle". Les 20 plus belles unes de la presse étrangère. Un miroir de la France. Paris est de nouveau une fête.

Les démocraties pourraient bien dégénérer en un règne de la foule si elles négligent leurs institutions politiques et leur culture civique.

Chaque mois, un chercheur, une chercheuse, nous raconte sa thèse sans jargonner. Mehdi Moussaïd a soutenu la sienne, en 2010, sur l'étude expérimentale et la modélisation des déplacements collectifs de piétons. Aujoud'hui, il se consacre à la« fouloscopie »,une discipline qui emprunte autant à la psychologie sociale qu'à la mécanique des fluides.

On étudie toutes sortes de sciences au prestigieux Institut Max-Planck de Berlin. Même celles qui ne portent pas de nom. C’est le cas d’une discipline passionnante qui s’intéresse au comportement des foules. Notamment lors des grandes manifestations sportives.

Faute de lieux bondés où s’échanger des informations en toute discrétion, l’espionnage à l’ancienne est à l’arrêt et cède la place à la surveillance virtuelle, raconte cet écrivain écossais.

Chaque année dans le monde, on déplore des accidents au sein de grands rassemblements. Chercheurs et organisations se mobilisent pour les éviter.

Comment organiser les zones urbaines pour que le trafic y soit fluide ? Comment éviter les bousculades meurtrières lors de rassemblements ? Comment lutter contre la propagation des fausses informations ? Toutes ces questions sont au coeur d'une jeune discipline, l'étude des foules, qui commence déjà à fournir des réponses. Petit tour d'horizon avec le "foulologue" Mehdi Moussaïd.

Imaginez que chaque individu d'une foule soit un pion sur un échiquier, ou encore que la foule soit une goutte qui dévale une montagne le plus vite possible. En s'appuyant sur de telles analogies, des physiciens et mathématiciens ont conçu des modèles de foules performants pour décrire l'évacuation d'un bâtiments ou le transit de passagers dans une gare.

En 2019, l'ochlocratie a fait son grand retour dans les dictionnaires après plus de quatre-vingts ans d'absence. Cette notion, inventée par l'historien grec Polybe il y a plus de deux mille ans, est aussi le cauchemar qui hante les théoriciens de la démocratie depuis l'Antiquité : le remplacement du gouvernement du peuple par la tyrannie de la foule, le triomphe de l'1' ochlocratie sur la démocratie.

Faut-il avoir peur des foules ? S'en tenir à l'écart ? Ou sont-elles au contraire rassurantes ? Telles sont quelques-unes des questions au coeur de l'exposition "Foules", actuellement visible à la Cité des sciences et de l'industrie, à Paris. Mehdi Moussaïd, chercheur au Max Planck Institute for Human Development, à Berlin, "foulologue" et commissaire scientifique de l'événement, fait le point.