Zoom, en avril 2011, sur cinq secteurs qui offrent de bonnes perspectives en termes d'emplois en France. Points abordés. Développement durable : le ″green business″ florissant... à l'infini. Nouvelles technologies : le logiciel tourne à plein régime. Distribution : de quoi remplir à ras bord les linéaires. Services à la personnes : aux petits soins pour les jeunes diplômés. Comptabilité-gestion et audit : un secteur qui embauche sans compter. Mention des filières à fréquenter avec modération.

Décryptage des prévisions économiques des entreprises françaises en 2012, selon les résultats de l'enquête annuelle réalisée par ″l'Expansion″ et le cabinet de conseil Celerant auprès d'un panel d'une centaine d'entreprises (poids lourds du Cac 40, firmes du SBF 120 et entreprises familiales non cotées mais incontournables dans le paysage économique français). Pour la plupart d'entre eux, le pessimisme est de rigueur du fait de prévisions de stagnation de leur activité pour l'année à venir (pour 22% d'entre eux).

Eclairage sur les sombres perspectives économiques, en 2012, de la France qui devrait entrer pour la deuxième fois en cinq ans en récession. Les indicateurs prévoient de nouvelles dégradations en termes de : faillites d'entreprises (prévisions à 63 000 défaillances d'entreprise), chômage (150 000 demandeurs d'emplois en plus en 2012), pouvoir d'achat (estimation à -0,6%), immobilier (baisse de -3% en moyenne), crédit (baisse de 0,5% de l'encours de crédit à la consommation), impôt (déficit public attendu à 6% à la fin 2012).

Analyse, en avril 2012, des vertus du modèle économique allemand et de l'enjeu qui consiste dans l'adoption ou non, à travers l'Europe, d'une stratégie économique menée depuis plus de dix ans par le pays. Une stratégie fondée sur l'orthodoxie budgétaire, sur la réduction à marche forcée des déficits, sur la désinflation compétitive et sur une baisse du coût du travail destinée à gagner des parts de marché. Si ses atouts ne sont plus à démontrer, elle comporte également un certain nombre de défauts.

Bilan économique de la France de Nicolas Sarkozy à la veille des élections présidentielles 2012, en comparaison aux pays européens voisins. Exposés à l'une des crises financières les plus violentes de son histoire, l'Europe souffre aujourd'hui d'une crise de la dette sans précédent. L'économie française se classe cinquième sur douze, loin derrière la Suède, la Suisse et l'Allemagne, mais largement devant l'Irlande, la Grèce et le Royaume-Uni, pays les plus touchés par la récession. Si le président Sarkozy n'a pas fait d'étincelles, il est parvenu à amortir le choc économique.

″L'Expansion″ a soumis au ″stress test″ les finances publiques de la France : les engagements de François Hollande se révèlent très difficiles à tenir. Sauf si la croissance lui vient en aide...

Alors que la machine économique fait du surplace, l'augmentation du chômage s'accélère, et plus d'un actif sur quatre est en situation de mal-emploi. Des solutions véritablement innovantes s'imposent.

Défense, énergie, santé, informatique, agroalimentaire... des secteurs clés dans lesquels l'autonomie de la France est battue en brèche. « L'Expansion » fait le bilan.

Décryptage des leviers à actionner, selon 6 think tanks, pour parvenir à l'objectif de réduction de 60 milliards d'euros des dépenses publiques de la France. Le but : parvenir à l'équilibre budgétaire d'ici à 2013. Un effort historique puisque jamais une telle cure d'austérité n'a été engagée dans le pays, depuis la Seconde Guerre mondiale. Les points clés de la politique à mener : les dépenses de l'Etat, davantage de primes, moins d'effectifs ; protection sociale, des marges de manoeuvre énormes, mais beaucoup de tabous ; collectivités locales, des contraintes pour faire la chasse au gaspi.

Analyse des arguments mis en avant par le gouvernement français concernant la sortie de crise et vérité des faits exposée par une série d'experts économiques. Détails : ″le chômage diminuera d'ici la fin de l'année″... impossible sauf si le gouvernement pousse à fond les contrats aidés ; ″les pays du Sud sont tirés d'affaire″... ils exportent plus mais consomment moins ; ″la reprise, c'est pour le second semestre″... sauf que la croissance potentielle française atteint à peine 1% ; ″jamais le crédit n'a été si abordable″... oui, mais ça n'incite pas au désendettement ; ″l'euro est sauvé″...

« Nous pleurons la bouche pleine », lance Michel Godet. Une vision optimiste que ne partage pas Christian Saint-Etienne, pour qui la France, aux abois, ne pourra renouer avec la croissance sans une révolution fiscale, sociale et constitutionnelle.

L'Institut de l'entreprise a évalué l'impact des mesures prises par quatre de nos voisins pour sortir l'Etat de ses rigidités. Une série d'idées parfois difficiles à appliquer, mais qui pourraient faire bouger notre pays.