Le socialiste Alain Richard était ministre de la Défense lorsque Paris a décidé d'envoyer des troupes en Afghanistan après le 11 septembre 2001. Il revient sur les raisons de cet engagement.

Nicolas Sarkozy veut modifier la structure et les missions des armées. Face au terrorisme islamiste et à la prolifération des armes de destruction massives, il souhaite accroître les capacités de renseignement et créer des forces conventionnelles capables de frapper vite et loin.

La standardisation des matériels, les coûts des programmes d'armement, les commandes groupées des Etats exigeront que les entreprises européennes spécialisées se concentrent. Un processus dans lequel la France n'est pas en position de force.

Mur de Berlin abattu, rideau de fer levé, en quoi le monde d'aujourd'hui est-il dangereux ? La réponse, donnée d'emblée par le Livre blanc, est que nous vivons dans un monde caractérisé par l'instabilité, l'incertitude stratégique, lesquelles s'expliquent par la mondialisation.

Le secret défense est un outil de protection des intérêts fondamentaux de la Nation. Angle mort de la transparence, il peut dériver en abus de la démocratie et se retourner contre la société qu'il protège en créant des zones de non-droit législatif. Comment gérer ce mal nécessaire qu'est le secret de défense ?

Depuis la chute du mur de Berlin, l'armée française tente de s'adapter aux bouleversements stratégiques mondiaux.

La France va-t-elle repenser sa politique de défense ? Jusque-là, le concept de ripostes du "faible au tort", énoncé par le général de Gaulle, avait prévalu sans discontinuer. Retour aux sources.

Sur la suppression du service militaire annoncée par Jacques Chirac, sur le rapprochement de la France avec l'Otan discuté à Berlin, sur la loi de programmation militaire débattue cette semaine à l'Assemblée, l'ancien ministre de la Défense de François Mitterrand et le conseiller militaire de Jacques Chirac s'opposent. Et c'est le premier qui défend contre le second l'héritage gaulliste...

Pour la majorité des experts, la professionnalisation de l'outil de défense s'impose comme une évidence technique. Elle pose pourtant des problèmes politiques qu'on aurait tort de passer sous silence.