Les frères conservent un tel poids que les temples maçonniques - et leur monde d'influence secret et mystérieux - font désormais partie du parcours des prétendants à l'Elysée. Enquête sur le rôle des obédiences dans la course entre Hollande, Sarkozy, Le Pen, Bayrou, Mélenchon et Joly.

Ils sont 120 000 qui ne font pas de politique mais ne s'intéressent qu'à ça. Nostalgiques de l'époque où les loges régentaient la République. Toujours prêts à s'enflammer pour les valeurs de l'humanisme et de la laïcité.

En trente ans, leur nombre a doublé. Et depuis 2000, les effectifs augmentent en flèche. Malgré la vague des scandales qui a éclaboussé les loges dans les années 1990, la franc-maçonnerie, en apparence, ne s'est jamais si bien portée.

Chirac savait trouver les mots qui leur plaisent. Mitterrand les égratignait, mais ne manquait pas de placer quelques-uns d'entre eux dans son entourage. Depuis, on sait que si les maçons ne font pas une élection, il est prudent de ne pas négliger leur influence...