Il y a ceux qui ont contribué à la légende musicale du cinéma noir dans les années 1960 et 1970, les Quincy Jones, J.J. Johnson, Bobby Womack, Roy Ayers, entrés dans la cour des grands grâce à leurs mélodies inoubliables orchestrées avec maestria : Lalo Schifrin, Henry Mancini, David Shire... Et ceux qui contribuent à faire vivre ces musiques sur scène, tel Fred Pallem et son Sacre du Tympan, ou à les rééditer avec amour (Stéphane Lerouge et sa collection "Ecoutez le Cinéma !"). Ils peuplent ce dossier qui rend hommage au swing du jazz et au groove de la soul et du funk. Sommaire. Roy Ayers.

Dix ans tout juste après la mort de son créateur Fela, ce mouvement musical se porte comme un charme, bien au-delà des frontières du Nigéria.

Bassiste natif de Bangui, il a fait ses débuts dans le métro. Le leader des Gréements de fortune est aujourd'hui l'ambassadeur du funk made in France.

Sous prétexte de pacifier les banlieues populaires de Rio de Janeiro, les autorités sévissent depuis quelques années contre les ″bailes funk″. Ces immenses soirées dansantes en plein air sont devenues un mouvement culturel à part entière.

La vision du monde de P-Funk.

Merveille du patrimoine de la Nouvelle-Orléans, la formation des frères Neville a développé un style funk unique et poisseux. Hommage aux rois de la tournerie.

John ne sera devenu le monstre qu'il rêvait d'être qu'en 1976, pour quatre ans seulement, avec "Ain't That A Bitch" et "A Real Mother", sous l'étiquette britannique DJM, deux bouquets de la Côte Ouest au funk cool.