Le très viril métier de la protection des personnalités se féminise.

Ingrid Racinski est la seule femme en France chargée de la protection des personnalités menacées.

En arrivant à l'Elysée, le président n'a pas emmené avec lui son chauffeur de toujours. Au Château, pas de place pour les sentiments.

40 VIP vont devoir renoncer à leur escorte. Coup de balai dans un service coûteux et bien opaque.

Pour eux aussi, la présidentielle a commencé. Jusqu'au soir du second tour, des hommes du Service de protection des hautes personnalités veilleront sur les candidats. Un corps d'élite de 750 policiers chargés de protéger ministres, chefs d'Etat étrangers et autres VIP. Une mission qui exige distance et discrétion.

Depuis l'affaire Gayet, l'efficacité de la protection du président est remise en cause. Sophie Hatt, chef du GSPR, a-t-elle fait preuve d'"amateurisme" ? Etait-elle au courant des escapades présidentielles ? Des failles sécuritaires qui font bondir les spécialistes.

François Hollande a eu beau invoquer le respect de sa vie privée, l' « affaire Gayet » relève bel et bien de la vie publique. Qu'il s'agisse des effets de cet épisode sur son image comme sur sa fonction, ou des interrogations sur sa sécurité. Un nouveau chapitre politique s'ouvre, dans lequel un président « trop normal » risque de payer cher la facture sentimentale.