Geluck publie le tome 16 des aventures du Chat. Et cultive sa veine trash.

Le gardien de l'oeuvre d'Hergé fuit les médias autant que possible. Mais pour "Trends-Tendances", il a accepté le concept d'une interview croisée avec une grande figure belge de la bande dessinée. Au menu de cette rencontre haute en couleurs : Tintin, Le Chat, les musées, l'héritage et l'hypothétique survie d'un personnage à la mort de son auteur.

Victor Hugo écrit, bien sûr, mais Victor Hugo dessine aussi... Lorsque ce collégien belge qui deviendra le père du Chat, le dessinateur Geluck, le découvre dans son manuel de littérature, c'est une révélation. Bien d'autres suivront...

Cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas eu ″affaire″ à Philippe Geluck. La faute à des nouveautés qui sortent à un moment où on décide de parler d'autres, à un album qui ne justifiait pas spécialement une interview, etc. Quand nous avons appris qu'il s'attaquait à ce monument qu'est la Bible, nous avons harcelé son éditeur pour pouvoir le lire. Dès les premières cases, nous avons été enchantés de voir que ce bougre n'avait rien perdu de son talent et de son humour en s'attaquant à une telle oeuvre.

Sympathique et décontracté, fidèle à l'image qu'il renvoie sur les plateaux de télévision, le père du "Chat" donne sa vision de l'art, du marché... et de la vie.

Le père du Chat publie son 19e album. Toujours aussi drôle, toujours aussi absurde. "L'Express" s'est rendu à Bruxelles pour rencontrer le dessinateur devenu un auteur à succès.