Gérôme et Monet ont vécu au même moment, mais tout les oppose. Paris les expose et les confronte.

Il n'y a pas que Manet ou Monet dans la vie. Il y a aussi Gérôme et Cabanel, peintres académiques au style kitsch qui retrouvent des couleurs. Deux expositions à Montpellier et à Paris en témoignent.

Jean-Léon Gérôme s'installe en vision panoramique dans les salles du Musée d'Orsay. Un spectacle qui vaut le détour.

Obsédés par la précision, parfois par la préciosité, les deux artistes du XIXe siècle ont su disséquer le réel avec une rigueur, parfois une rigidité, inégalable. Deux expositions invitent à reconsidérer le travail de ces chirurgiens élevé au rang des beaux-arts.

Superstars en Amérique alors que la France, après leur avoir tressé mille lauriers, les exposa à la risée du public, Gérôme, Cabanel et Bouguereau font un sensationnel come-back. Resterons-nous de marbre ?

Impressionnante, cette exposition des oeuvres de Jean-Léon Gérôme (1824-1904) est en France la première exposition monographique de cet artiste depuis son décès en 1904. Elle réunit près de 200 peintures et sculptures. Elles fascinent. Elles irritent. Etranges, toujours bizarres, elles suscitent les railleries, la séduction trouble, l'étonnement

A partir des années 1980, ceux que l'on appelait encore les ″pompiers″ sont progressivement sortis de l'ombre. Avec la première rétrospective jamais consacrée en France au peintre Gérôme, le musée d'Orsay donne à cette redécouverte une allure de réhabilitation.