Prix de la mise en scène, à Cannes, Inarritu clôt en beauté sa trilogie sur les relations humaines.

Même pas mort. Avec "Les Huit salopards", Tarantino lui redonne des couleurs et Inarritu, dans "The Revenant", en fait un magnifique combat entre l'homme et la nature. Le western, cinéma américain par excellence, a encore de beaux restes.

L'acteur qui jouait le superhéros volant chez Tim Burton était en chute libre. Inarritu le ressucite dans "Birdman". Rencontre avec un revenant.

Quatre oscars pour "Birdman" ! Le cinéaste mexicain est le nouveau monstre sacré de Hollywood.

Dans l'Amérique des pionniers, des chasseurs blancs s'apprêtent à lever le camp à la suite d'une partie de chasse dans une nature sauvage et encore très hostile, lorsqu'un des trappeurs est attaqué par un grizzly qui sent sa progéniture menacée. Le combat est inégal. Le fauve furieux s'acharne sans relâche sur sa proie impuissante. L'homme se défend tant bien que mal contre la bête qui lui arrache une partie de la peau avec une facilité déconcertante et une sauvagerie terrifiante.

Qui sommes-nous réellement ? Des individus authentiques ou des personnages factices que nous campons aux yeux de notre entourage ? Les deux. Et c'est en jouant de l'alternance entre l'un et l'autre, que nous trouvons le chemin de nos vies. Ce qu'illustre avec brio le film "Birdman".

Analyse psychologique du film "The Revenant" d'Inarritu.

Il y a des rencontres qui marquent parce qu'elles sont parfaites. D'autres parce qu'elles tournent à la catastrophe. Et il y en a qui sont surréalistes. Comme celle avec l'acteur à l'affiche de "Birdman".