Dans Green Zone, l'acteur enquête au coeur d'un mensonge d'Etat. Un film boulet de canon.

2003. Dans l'atmosphère délétère de Bagdad occupé, un officier conduit la traque des armes de destruction massive. L'enquête mettra au jour mensonges et trahisons d'une administration américaine dévoyée, coupable de fautes politiques majeures. Après La Vengeance dans la peau et La Mort dans la peau, Matt Damon retrouve Paul Greengrass pour un thriller puissant et nerveux, Green Zone. L'occasion de rencontrer un acteur à la filmographie irréprochable, capable de tout entreprendre sans jamais décevoir.

Avec Bloody Sunday et Vol 93, Paul Greengrass a prouvé, cette dernière décennie, qu'il était un maître du drame historique reconstitué, et, avec La Mort dans la peau et La Vengeance dans la peau, il a renouvelé brillamment le film d'espionnage. Aujourd'hui Green Zone fusionne avec talent ces deux tendances pour évoquer les premières semaines de l'arrivée de l'armée américaine à Bagdad en 2003.

Green Zone, l'excellent film de Paul Greengrass, s'ajoute à tous les films que les Américains ne cessent de produire sur la guerre en Irak, parmi lesquels Démineurs, de Kathryn Bigelow, oscar 2010 du meilleur film.