Une analyse sous différents angles de la guerre d'Irak survenue en 2003. Etudie sa dimension géopolitique : les équilibres régionaux et l'impact qu'eut le conflit sur l'Europe et les relations transatlantiques. Aborde également la question des armes de destruction massive dans le ressort des discours politiques et la stratégie. S'attache enfin aux impacts économiques globaux de la guerre.

L'erreur américaine en Irak a été de croire que l'on pouvait démocratiser un pays sans même connaître sa langue. Ce livre propose un voyage au coeur du chaos irakien en suivant la trace de ceux-là mêmes qui le connaissent le mieux : les traducteurs et interprètes qui ont travaillé ou travaillent encore pour les Américains et qui sont perçus comme des traitres par leurs compatriotes.

Dans le projet de remodeler le Moyen-Orient, les victoires militaires ont débouché sur des échecs stratégiques en Afghanistan et en Irak. Le but de ces guerres était de mettre en place des régimes stables et éventuellement favorables aux intérêts de Washington. Elles ont débouché sur des conflits à l'issue incertaine. L'auteur, spécialiste des guerres irrégulières, en donne une analyse.

Analyse la ligne de politique étrangère par laquelle les Etats-Unis s'autorisent à intervenir dans les Etats qui par leur déficit démocratique et leur incapacité à protéger les citoyens, sont définis comme Etats en faillite. Démontre que cette définition s'applique aussi aux Etats-Unis qui ne respectent pas les normes internationales, limitent le pluralisme politique lors des élections, etc.

Parmi les victimes de la guerre en Irak, il faut compter les pensionnaires du zoo de Bagdad, que Lawrence Anthony, un défenseur de la nature et le fondateur de Earth organization international a contribué à sauver.

Réflexion d'un diplomate belge sur la guerre menée contre l'Irak par les Etats-Unis depuis 2003 au nom de valeurs occidentales. Il revient sur les événements majeurs du conflit et montre que les Etats-Unis ont préparé méticuleusement la guerre contre le terrorisme en donnant de fausses raisons : la détention d'armes de destruction massive par S. Hussein et la complicité entre Bagdad et Al-Qaida.

Un parcours en 10 questions pour dénouer les vraies et les fausses interrogations sur la crise irakienne.