Le droit humanitaire a pour ambition d'atténuer les souffrances des victimes des conflits armés au pouvoir de l'ennemi (blessés, prisonniers de guerre,...) et d'assurer la protection de la population civile. M. Torrelli en évoque les différents aspects et composantes : l'éthique du combattant, le profil de la victime, le développement normatif, le contrôle de son application et la sanction d'infraction

Une contribution de la criminologie contemporaine à la connaissance des individus qui planifient des crimes, qui les organisent ou qui tuent en série. L'étude montre à quel point les hommes ordinaires suffisent à ces tâches et s'interroge sur la parenté entre les mécanismes psychosociaux qui caractérisent le criminel de droit commun et le criminel de guerre.

Le XXe siècle, siècle des génocides ? Les années qui viennent de s'écouler, malgré la mise en oeuvre d'une justice pénale internationale, ne permettent guère l'optimisme. Après tout, les années 1990 resteront marquées du sceau des violences commises en ex-Yougoslavie et du génocide des Tutsi au Rwanda. Le moment est donc venu de s'interroger : les guerres majeures de notre temps conduisent-elles nécessairement au génocide ? La guerre n'est-elle qu'un accélérateur des crimes de masse ou bien doit-on chercher à les expliquer autrement ? Yves Ternon relit ici notamment les trois grands génocides qui ont marqué le siècle écoulé : celui des Arméniens, celui des Juifs, celui du Rwanda. Il dévoile l'alchimie complexe qui mène au massacre. Et pose une question centrale aujourd'hui : la guerre a-t-elle définitivement triomphé du droit ?

L'ennemi politique présente des avantages : qu'il soit éloigné ou proche, il canalise les forces vives d'une nation soudées vers un même objectif, offre de nombreuses possibilités d'actions officielles ou officieuses, stimule une économie... C'est dire les problèmes soulevés par la disparition du "bon" ennemi soviétique, disparition qui a sérieusement entamé la cohésion de l'Occident.