Le 28 juin 1919, le traité de Versailles réglait les conditions de la paix en Europe. On l'a beaucoup accusé d'être trop dur à l'égard de l'Allemagne et d'avoir porté en germe la Seconde Guerre mondiale. On le lit aujourd'hui d'une toute autre manière

Pendant la Grande Guerre, une famine décime la population du Liban. Quel bilan des victimes précis peut-on en faire aujourd'hui ? Peut-on parler d'un génocide orchestré par les Ottomans ?

Des sculptures gravées par les soldats des deux camps gisent, oubliées, dans des carrières au nord de Paris. Un agriculteur picard tente de les sauver.

Il était tombé au champ d'honneur en avril 1915 et son corps n'a jamais été retrouvé. Pierre Pouletaud a enfin son nom sur le monument aux morts du village de Tarnac, en Corrèze. Un "oubli" d'un siècle réparé grâce à sa petite-fille.

Le nouveau Musée de la Grande Guerre de Meaux propose aux visiteurs une plongée dans les années tragiques de 1914-1918. Les collections exposées mêlent costumes, armes, documents et ″artisanat de tranchée″. Plus de 50 000 pièces et 8 000 ressources documentaires vous donnent rendez-vous avec l'Histoire.

La Belgique est pressée par des familles de présenter des excuses officielles pour neuf soldats pasés par les armes pour désertion ou insubordination en 14-18. La perspective agite la Flandre nationaliste, toujours en quête de martyrs d'une guerre menée sous les couleurs belges.

Durant la première Guerre mondiale, c'est l'ennemi allemand qui prend les traits d'un monstre dans la presse satirique de l'époque : dragon, démon, créature hybride mi-homme, mi-gorille, ou bête puante, à l'image des gaz qu'il déverse sur les champs de bataille... Les dessinateurs sont prêts à tout pour le diaboliser, multipliant les références mythologiques et bibliques pour insuffler une dimension sacrée au combat qui devient celui du Bien contre le Mal.

Abandon de poste ou insubordination ont mené douze soldats belges au poteau d'exécution en 14-18. Le gouvernement fédéral promettait le réexaminer leur cas. Les célébrations du centenaire n'ont pas accouché des excuses réclamées par certains descendants.

Réfugiés de la première Guerre mondiale puis réfugiés de la paix se comptent par millions. Une catégorie nouvelle apparaît : les apatrides. Passée l'urgence, il faut inventer des solutions à long terme.