La peur d’être mangé façonne bien des équilibres naturels et comportements animaux. Cette peur, les humains en sont les plus efficaces instigateurs. Marquant jusqu’aux superprédateurs, elle façonne des écosystèmes.

Les poissons-clowns sont bien plus que des héros de film : ce que l’on découvre de leur développement, de leur vie sociale et de leur biologie en fait d’ores et déjà des stars de laboratoire, dont bien des mystères restent encore à éclaircir.

Chaque année, à l’automne, de nombreux oiseaux migrateurs fendent le ciel français, en se dirigeant vers le Sud de l’hexagone. Comme eux, plusieurs espèces effectuent de longs déplacements périlleux, dans les airs, sur la terre ou sous les flots. Qu’est-ce qui motive le frêle moineau ou la paisible baleine à changer d’environnement ? Comment se repèrent-ils ? Pour le savoir, Cosinus et Particule suivent les animaux migrateurs dans leurs voyages de longue haleine !

Emblématique d'une pollution à grande échelle des océans, les immenses radeaux de plastiques ont pourtant généré de véritables écosystèmes. Tout une faune minuscule qui s'y agrippe ou se laisse porter... et complique l'équation du nettoyage de ces milieux.

Ils ne sont plus que 35 000 dans les eaux de l'Amazone. Intoxiqués au mercure provenant de l'orpaillage et de la déforestation, les dauphins roses sont menacés d'extinction. S'ils sont sacrés pour les communautés qui vivent sur les rives du fleuve en Colombie, ce n'est pas le cas au Brésil et au Pérou où ils sont toujours chassés par l'homme.

Il neige de moins en moins sur les Alpes. Privés du tapis blanc qui peut les camoufler, le lièvre variable et le lagopède alpin, seules espèces locales à changer de pelage et de plumage chaque hiver, sont menacés.

Cette petite boule de plumes haute sur pattes qui court sur les plages françaises, c'est le gravelot à collier interrompu. Il passe sa vie sur le sable ou les galets. Sympa ! Mais entre les dunes qui disparaissent et les serviettes qui apparaissent, ce n'est pas tous les jours les vacances pour lui !

Les activités humaines ne modifient pas seulement l'environnement dans lequel vivent les espèces. Elles modifient les espèces elles-mêmes, et influencent la sélection naturelle.

Hélices de bateaux, exploration pétrolière ou construction d'éoliennes offshore provoquent un vacarme sous-marin qui nuit dramatiquement à la faune des océans. Mais de plus en plus d'acteurs de la mer se mobilisent contre celle pollution sonore.

Des rapaces ont choisi un lopin de terre pour passer l'hiver. Ou quand agriculture et biodiversité s'honorent mutuellement.

À l’heure de la transition énergétique et des changements climatiques, la question de la diminution des émissions de gaz à effet de serre se double de celle de l’impact des systèmes énergétiques sur la biodiversité. Car tous, que l’énergie soit fossile ou décarbonée, ont une influence. Et lorsqu’on ne parvient pas à en éviter ou à en réduire les conséquences, reste la compensation. À condition de bien tenir compte des influences croisées, ce qui n’est pas toujours évident. La prise de conscience est néanmoins globale.