Cartographier le phénomène d'îlot de chaleur urbain sur son territoire est indispensable pour cibler les enjeux et les besoins d'atténuer localement la surchauffe. Ce phénomène ne se limite pas aux centres-villes des métropoles du sud de la Loire. Il peut concerner tout le territoire métropolitain et des tissus urbains très variés. Peu de données permettent d'évaluer le climat local. Réaliser des mesures de températures est donc essentiel pour poser le diagnostic des îlots de chaleur.

En 2050, les deux tiers de la population mondiale vivront en ville. Cette urbanisation de la planète ne va pas sans questions... Comment réguler les températures de ces lieux afin que les habitants ne vivent pas dans des enfers climatiques ? Comment intégrer la nature dans ces espaces denses où le béton règne ? Comment s'y déplacer après l'ère du tout automobile ? Comment parvenir à une ville plus inclusive et égalitaire ? Enfin, que nous apprend l'histoire plurimillénaire des cités sur les grandes évolutions sociales ?

Un air sec, un soleil de plomb et des corps accablés de chaleur... à quelques notes d'Ennio Morricone près, l'ambiance est au western. Le suspense en moins. Car, été après été, c'est une musique désormais bien connue qui revient : "Juillet 2021 : le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre" ; "Été 2022 : record de 33 jours de canicule en France" ; "Août 2023 : une canicule tardive exceptionnelle sur une grande partie du pays" ; "Près de 50 °C en juillet : vers une canicule historique dans le sud de l'Europe".