Les méthodes d'imagerie, telle l'IRM, permettent aujourd'hui aux scientifiques de mieux comprendre comment le cerveau fonctionne. Les neurobiologistes apprennent à combiner ces techniques sans cesse perfectionnées.

Un examen critique de milliers d'études d'imagerie cérébrale révèle une proportion préoccupante de « faux positifs ».

Pour "voir" à travers le corps, la médecine dispose de trois outils : la radiographie, l'échographie et, plus récemment, l'imagerie par résonance magnétique nucléaire (ou IRM). Cette découverte, qui a sauvé des milliers de vies humaines, a valu cette année le prix Nobel de physiologie / médecine à ses auteurs, l'Américain Paul Lauterbur et le Britannique Peter Mansfield.

Nous rapportons le cas d’un homme de 28 ans admis aux urgences pour une crise comitiale généralisée. Une tomodensitométrie (TDM) cérébrale initiale a mis en évidence une rupture de kyste dermoïde de l’étage supra-tentoriel (de multiples structures graisseuses en forme de gouttelettes ont été trouvées au sein de l’espace sous-arachnoïdien, des citernes de la base et dans le système ventriculaire). Une imagerie par résonance magnétique (IRM) complémentaire a été réalisée afin de confirmer les résultats de la TDM.