Pour enrayer l'immigration clandestine originaire du Soudan ou de la Corne de l'Afrique, Tel-Aviv décide de faire construire un mur entre le désert du Néguev et celui du Sinaï. Avec l'approbation du Caire.

En quête d'asile et de lendemains meilleurs, des milliers de ressortissants subsahariens continuent d'affluer vers Israël. Bien loin d'y trouver l'eldorado.

Venu seul de Conakry jusqu'à Tel-Aviv (Israël), cet orphelin, ancien clandestin, vient d'obtenir, à 21 ans, le grade d'officier dans l'armée israélienne.

Tel-Aviv adopte une série de mesures sans précédent pour mettre fin à l'infiltration de clandestins africains fuyant la guerre et la misère.

Le gouvernement entend expulser des centaines d'enfants de travailleurs clandestins. La gauche s'émeut de ce projet sans oser remettre en cause des lois injustes à l'égard des immigrés.

Un rapport accuse les autorités de se débarrasser des clandestins subsahariens sans s'assurer que leurs droits seront garantis. Au mépris de toutes les conventions internationales.

Désormais traqués par les autorités qui souhaitent leur expulsion rapide, des dizaines de milliers de demandeurs d'asile subsahariens ont engagé un mouvement de protestation sans précédent.