Un chantier de 360 hectares unique en Europe a débuté, à une centaine de kilomètres à l'est de Paris. Objectif de ce projet inédit : stocker l'eau de la Seine dans des retenues artificielles pour prévenir les crues dévastatrices dans la région parisienne.

C’est un rêve que plusieurs maires de Paris ont caressé : voir un jour la Bièvre couler à nouveau dans la capitale. Pollué par l’industrie, réputé dangereux en raison de ses crues, le cours d’eau francilien d’une trentaine de kilomètres a fini par être enfoui il y a moins d’un siècle. Alors que plusieurs communes de la grande couronne ont remis la rivière à l’air, Anne Hidalgo en a aussi fait la promesse. Symbole d’une ville qui cherche à retrouver la nature sous le béton.

Des citoyens se mobilisent contre un programme de lacs réservoirs à la Bassée, destiné à éviter les crues de la Seine. Ils dénoncent une catastrophe pour la biodiversité.

Depuis deux ans, le musée du Louvre transfert ses réserves au sein d'un bâtiment ultramoderne situé à Liévain, dans le Pas-de-Calais. Sa mission ? Les protéger des crues de la Seine et améliorer leurs conditions de conservation et d'études.

La densification des métropoles a rendu les sols étanches et favorisé les inondations. Et si la solution, c'était les espaces verts ?

La nation européenne la plus vulnérable aux inondations a développé un savoir-faire technique unique au monde

La forte crue qui a touché cette vallée allemande a été favorisée par le changement climatique. Un facteur pris en compte dans la reconstruction.

Au printemps 2022, des crues d’une ampleur inédite ont tué près de 400 personnes en Afrique du Sud et déclenché le déplacement de 200000 personnes en Australie. En France, près d’un tiers de la population est exposé aux crues et aux inondations. Les prévoir est donc un enjeu majeur, qui repose sur une bonne connaissance des catastrophes antérieures remontant à des milliers d’années.

Le ruissellement est le parent pauvre de la gestion des inondations en France. Celle-ci reste surtout centrée sur le débordement des cours d'eau et la submersion, alors que ce risque est bien plus étendu géographiquement. Il n'existe pas encore de guide méthodologique, validé au niveau national, pour cartographier l'aléa «ruissellement». Des tests sont en cours à l'échelle de plusieurs départements. Certaines collectivités ont commencé à réaliser des modélisations.

A la veille de l'échéance du 27 janvier 2024 liée à la loi «Maptam», le transfert de la gestion des digues domaniales s'avère ubuesque. Les services de l'Etat n'ont pas préparé le terrain et tentent maintenant de solder le problème, au détriment des collectivités «gemapiennes».

Les PPRI réduisent de 40% la proportion de logements subissant des dommages dans les communes qui en sont dotées, selon une étude de la Caisse centrale de réassurance. Entre 1995 et 2018, des dégâts évalués à 2,2 milliards d'euros ont été évités.