La huitième promotion d'élèves issus de lycées difficiles intègre la prestigieuse école parisienne. Ils sont 118, ils étaient 17 la première année. Si elle continue d'être critiquée, la méthode a fait ses preuves.

Grâce à un dispositif d'ouverture sociale, des lycéens des quartiers défavorisés se voient ouvrir l'accès à l'une des écoles de l'élite : Sciences Po. Une aventure qui fait naître chez eux de nouvelles ambitions. Et leur révèle des inégalités scolaires qu'ils ne pensaient pas si profondes.

Depuis 2001, Sciences-Po accueille des lycéens issus d'établissements classés en ZEP. Le dispositif mis en place (CEP), qui les dispense du concours d'entrée, a suscité la controverse. Coup de pub ou "affirmative action" à la française ?

Petite révolution rue Saint-Guillaume. La durée des études à Sciences-Po Paris passe de trois à cinq ans et un séjour à l'étranger devient obligatoire entre le premier et le second cycle.

Richard Descoing a fait de son école un laboratoire de la mixité sociale. Et les jeunes entrés « hors concours » réussissent aussi bien que les autres.