L'université d'été de La Rochelle a montré l'infinie capacité des socialistes français à ruiner leurs chances électorales, estime la chroniqueuse britannique Mary Dejevsky.

A un mois du dépôt officiel des candidatures, c'est le premier round d'une bataille sans merci qui vient de s'achever à l'université d'été du PS, à La Rochelle. Coups bas, intox, petites phrases...

Depuis le retrait de Lionel Jospin et de Jack Lang, ils ne sont plus que trois. Deux hommes et une femme pour un seul fauteuil. D'où viennent-ils ? Que veulent-ils ? Quelles sont les chances de chacun ? Au seuil d'une campagne interne à hauts risques, un test comparatif de Matthieu Croissandeau.

"Nous ne sommes pas au bout du débat" sur le candidat de notre famille politique, selon M. de Villepin.

A partir du cas du Parti socialiste qui inaugure l'usage de la primaire ouverte en France à l'occasion de l'élection présidentielle de 2012, l'objet de cet article est de comprendre comment les sondages contribuent à façonner le nouveau processus de désignation du candidat. La sélection des candidats dès les années 1980 s'exerce déjà sous forte contrainte sondagière. Mais l'ouverture du processus renforce les logiques externes et l'imbrication du jeu partisan et du jeu médiatique.

Comment établir des listes de candidats alors que Martine Aubry doit composer avec des éléphants blessés, des courants éclatés et des barons locaux obsédés par leurs seuls intérêts ?