Avant la sortie le 17 octobre 2019 du somptueux livre "Le Gainsbook", deux de ses auteurs, Sébastien Merlet et Christophe Geudin, sont revenus à la source des premières amours musicales de Serge Gainsbourg, placées sous le signe du jazz : entre 1958 et 1964, le cultissime chanteur, auteur et compositeur fréquentait quelques-uns des meilleurs solistes de l'époque, de Pierre Michelot à Eddy Louiss en passant par Michel Portal. Anecdotes, révélations, témoignages, playlist, dates-clés : bienvenue dans "Les années jazz" du grand Serge. Sommaire. Le jazz, etc.

Pour la première fois, Kyle Eastwood le fils et Clint Eastwood le père sont réunis dans les pages de "Jazz magazine". Le premier évoque sa passion pour le cinéma, thème central de son nouvel album "Cinematic", le second sa vieille histoire d'amour avec le jazz, qui a commencé dans les années 1940. Deux entretiens en profondeur complétés par une étude façon cinémascope consacrée à la musique dans les films de Clint Eastwood. Sommaire. "Le jazz est l'autre grande affaire artistique de ma vie" : entretien avec Kyle Eastwood. "Cinematic", les belles BO : le nouveau disque de Kyle Eastwood.

A l'occasion du 65e anniversaire de "Jazz Magazine", Edouard Rencker, directeur de la publication depuis 2014, revient sur l'histoire, l'actualité et le futur de votre mensuel préféré.

Musicien française, musicien étranger et révélation de l'année : nos rédacteurs ont voté pour ceux qui ont fait l'événement en 2019. Sans oublier de revenir, chacun à sa manière, sur le disque qui a le plus souvent tourné sur leur platine. Ni d'évoquer le concert qui les a plus le marqués. Et les gagnants sont...

« Et pourtant elle tourne », disait jadis Galilée à propos de notre bonne vieille Terre, où depuis quelques semaines nous sommes obligés de vivre confinés. Logés à la même enseigne que tout le monde, les journalistes de "Jazz Magazine" ont exploré leurs collections de 33-tours ou de CD non pour en sortir les plus grands classiques de l’histoire du jazz – quoique, il y en a tout de même quelques-uns... –, mais les disques sans lesquels ils ne pourraient tout simplement pas vivre.

"Un goût étrange venu d’ailleurs" : c’était naguère le slogan publicitaire d’un soda au citron. La musique étrange, émouvante et fascinante de Kassa Overall vient d’un ailleurs sans limites : son imagination. Avec "I Think I’m Good", ce jazzman hors norme accède au rang des créateurs modernes à suivre de près.

Fruit de la collaboration entre un musicien, Glen Ballard, un cinéaste, Damien Chazelle, un producteur-réalisateur, Alan Poul, et un scénariste, Jack Thorne, "The Eddy" met en scène dans un Paris contemporain et métissé une petite communauté unie par sa passion du jazz. Une série Netflix atypique et ambitieuse qui n'évite pas quelques clichés mais actualise l'image du jazz habituellement véhiculée au cinéma et à la télévision.

C'est le 12 avril 1940 qu'est né Herbert Jeffrey Hancock à Chicago. A l'automne 1960, il joue pour la première fois avec un musicien de renommée internationale, le légendaire saxophoniste Coleman Hawkins. Dans la foulée, le trompettiste Donald Byrd le prend sous son aile et l'invite à venir s'installer à New York, où Miles Davis finit par le repérer et faire de lui le pianiste de son nouveau quintette. "And the rest is history", comme on dit au pays du jazz.

Incroyable Thelonious Monk : il était à la Une du 159 d'octobre 1968 alors qu'il n'y avait pas une seule ligne sur lui dans ce numéro ! La photo qui illustrait la couverture était celle du nouvel album, "Undergound" : ceci expliquait-il cela ? Mystère... Quoi qu'il en soit, outre Sun Ra, Karl-Hans Berger et Annie Ross, Joe Henderson s'était confié longuement à l'envoyé spécial de "Jazzmag" au festival de Molde, en Norvège. Une interview en profondeur qui méritait d'être rééditée.

Plus de vingt-cinq ans après les avoir conviés pour un enregistrement sans lendemains, le saxophoniste Joshua Redman a réuni ses vieux copains Brad Mehldau, Christian McBride et Brian Blade, désormais tous au sommet du jazz contemporain. Retour sur quatre parcours croisés au moment où sort leur nouvel album, "Round Again".

Immortalisé live au Village Vanguard, le septette que dirigea Wynton Marsalis de 1990 à 1995 fut le véhicule privilégié de son émancipation musicale. Entre héritage ellingtonnien, grammaire bop et traditions ancestrales de La Nouvelle-Orléans, il s'imposa dès lors comme le nouveau parrain du jazz. Retour sur l'ascension et les années phares du prodige de la trompette.

Fin 2001, Prince se réinvente une fois de plus grâce à son ultime chef d'oeuvre, "The Rainbow Children", suivi de la mémorable tournée "One Nite Alone" immortalisée par un triple live. Tandis que ces albums viennent tout juste d'être réédités, retour sur une période fascinante où le jazz était au coeur de la musique.