En dépit de l'opposition virulente du Premier ministre David Cameron, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker devrait être désigné à la tête de la Commission européenne. Un choix qui éloigne un peu plus le pays de l'Union.

Désavoué par ceux qui ont choisi Jean-Claude Juncker pour la présidence de la Commission, le Premier ministre britannique garde toute son influence. Et une alliée : Angela Merkel.

L'accord sur le nom du prochain président de la Commission européenne prouve que l'Europe n'a pas tiré les leçons de la gestion déplorable de la crise, estime cette revue italienne de gauche.

Alors que l'Allemagne est à son tour frappée par la récession et que son fameux modèle est remis en question par ses économistes, la chancelière voit son pouvoir d'influence écorné en Europe. Les Allemands conservent les postes clés, mais la mise en place de la commission Juncker révèle les premières failles

Martin Schulz pour les socialistes, Jean-Claude Juncker pour la droite : ce devrait être le vrai match des européennes, avec pour enjeu la présidence de la Commission. Problème : les électeurs ne savent pas qui ils sont...