Après quatre ans d'absence et d'écriture, Cédric Kahn revient avec un film d'amour, sur les retrouvailles d'anciens amants. Yvan Attal et Valeria Bruni-Tedeschi éclairent de leurs feux l'impossible accommodement de leur passion au réel : tour à tour hardis, peureux, tendres, violents.

Avec "Roberto Succo", Cédric Kahn plante sa caméra au coeur de la déraison criminelle d'un meurtrier en série. L'occasion de rêvasser avec lui sur le sombre destin d'autres méchant garçons.

On savait depuis "Bar des rails", et après "Trop de bonheur" et "L'Ennui", que Cédric Kahn était l'un des plus brillants représentants de la nouvelle génération du cinéma français.

Pour la première fois, Cédric Kahn se confronte à un film de genre, avec des vedettes... Mais ce thriller oppressant, adapté de Simenon, interprété par Jean-Pierre Darroussin et Carole Bouquet, n'en poursuit pas moins le parcours d'un des cinéastes les plus talentueux et les plus singuliers du cinéma français, que nous suivons depuis ses débuts.

Ces deux jeunes cinéastes français sont en compétition au Festival de Cannes, et pourtant depuis quinze ans ils font leurs films côte à côte, avec complicité.

En vingt ans, de ″Bar des rails″ aux ″Regrets″, et de ″L'Ennui″ (qui lui a valu un Prix Louis Delluc et dont le découpage, comme ″Bar des rails″ fut publié par ″L'Avant-Scène Cinéma″) à ″Roberto Succo″ et ″Feux rouges″, Cédric Kahn a imposé sa petite musique, celle d'un auteur exigeant qui observe le monde autour de lui à hauteur d'homme et ne se lasse pas d'en explorer les moindres recoins, avec une prédilection pour les personnages aux abois.

Dans ″Une vie meilleure″, Cédric Kahn plonge Leïla Bekhti et Guillaume Canet dans une spirale infernale sur fond de surendettement. Le cinéaste de ″Roberto Succo″ revient sur sa recherche permanente de spontanéité.