Trois ans après sa fuite, elle serait menacée par des complices de son ravisseur.

Certains disent qu'elle devrait retourner dans sa cave ; tout l'argent qu'elle a gagné avec son histoire ! Toutes ces questions auxquelles elle ne veut pas répondre !

Tout est possible avec Natascha Kampusch. Elle vous répond longuement ou lâche deux phrases lapidaires. Enchaîne les sourires, et vire au masque de fer. C'est elle qui décide. Elle qui commande. Une héroïne ambiguë, bien trop cuirassée par ses huit années de captivité dans les entrailles d'une maison bourgeoise de Vienne pour se laisser dicter quoi que ce soit, par qui que ce soit. La petite fille de 10 ans, embarquée un jour de mars 2006, sur le chemin de l'école, par un désaxé des beaux quartiers, a maintenant 28 ans.

″3096 jours″ retrace le calvaire de la jeune Autrichienne séquestrée pendant huit ans dans un sous-sol. Un film inspiré de son autobiographie, qui réveille le malaise qu'avait suscité à l'époque la découverte de ce fait divers.

Pendant huit ans et demi, Natascha Kampusch a vécu dans une cave de 5 mètres carrés aménagée par le respectable Wolfgang Priklopil. Son évasion, en août 2006, marqua la fin de cette tragédie en sous-sol, en vérité de son premier acte. 10 ans de liberté, son deuxièpme ouvrage, raconte la longue et pénible traversée à la reconquête d'elle-même. Extraits et interview.

L'histoire de Natascha Kampusch a très vite été l'enjeu d'une bataille politique visant à déstabiliser le gouvernement de coalition autrichien.

Quatre ans après sa libération, la jeune Autrichienne raconte ses 3 096 jours de captivité. L'ouvrage, publié en Allemagne, sort prochainement en France.