En marge du volet terroriste de l'attentat de 2002, le juge est sur la piste des rétrocommissions qui pourraient avoir alimenté, sept ans plus tôt, la campagne électorale d'Edouard Balladur. Une instruction menée au pas de charge.

L'attentat de 2002 avait provoqué la mort de 11 Français, mais en avait aussi blessé 12 autres, dont les médias ont très peu parlé. Alors que l'affaire prend une tournure politico-financière, certains d'entre eux sortent du silence dans ″L'Express″.

Pourquoi les juges s'intéressent aux comptes du président pakistanais.

Révélations. En 1995, il espionnait sur commande des proches de Balladur. On l'a retrouvé pendu.

Mise en cause dans l'affaire Karachi, Ziad Takieddine balance.

Piste islamiste ou piste ″financière″ ? Un ex-policier français qui a enquêté sur la mort des employés de la DCN, en 2002, sort du silence. Et dit pourquoi, selon lui, l'opération porte la marque des groupes pakistanais proches d'Al-Qaeda.

Son nom est devenu synonyme de dossiers sensibles. Qui est vraiment ce magistrat tenace et solitaire, virtuose de l'instruction et fou de piano. Enquête sur l'homme chargé du volet financier de l'affaire Karachi, un feuilleton politico-judiciaire promis à de nouveaux épisodes.

Ce Libanais va être entendu dans le volet financier de l'affaire Karachi, dont il pourrait être un personnage clef. Portrait d'un richissime homme d'affaires au très épais carnet d'adresses.

Dans un volet de l'affaire Karachi, l'instruction reproche à la Direction des constructions navales de bien occultes missions. Mais blanchit l'homme clef du dossier, Jean-Marie Boivin.

Un règlement de comptes électoral entre Jacques Chirac et Edouard Balladur, en 1995, est-il à l'origine de l'attentat qui, sept ans plus tard, fit quinze morts dans la mégapole pakistanaise ? L'étau judiciaire se resserre, et les protaganistes supposés de l'affaire sont à cran. Nicolas Sarkozy en tête.

C'était au XXe siècle. Edouard Balladur voulait être président de la République. Il était aidé par Nicolas Sarkozy et Nicolas Bazire. Aujourd'hui, l'enquête sur Karachi les éclabousse.

Pour Edwy Plenel, fondateur du site Mediapart à l'origine des révélations sur l'affaire Karachi, notre démocratie est moribonde.