Présentée dans la rétrospective « Paul Klee, l'ironie à l'oeuvre » au Centre Pompidou, cette oeuvre, qui semble annoncer la mort de Klee, est la plus grande jamais réalisée par l'artiste.

Dans les années 1920, une révolution culturelle touche, en Allemagne, les arts et les sciences. Paul Klee et d'autres artistes adoptent un point de vue similaire à celui des physiciens, dont les découvertes échappent de plus en plus aux sens.

Trois expositions, à Bruxelles, à Berne et à Vienne, célèbrent Paul Klee et plus particulièrement son rapport à la musique, récurrent dans son oeuvre.

Qualifié par Antonin Artaud de "peintre mental", collectionné par Walter Benjamin, Paul Klee se révèle dans une rétrospective au Centre Pompidou en penseur ironique capable de défier Picasso sur le terrain du cubisme. Portrait d'un artiste qui ne se laissa jamais réduire à un quelconque mouvement.

On connaissait Pierre Boulez chef d'orchestre et compositeur. On le découvre spécialiste de Paul Klee et commissaire invité d'une exposition à Bruxelles consacrée au peintre suisse.

Proche des pionniers du Blaue Reiter et professeur au Bauhaus, ce théoricien de l'art moderne partagea sa vie entre la musique et la peinture. A voir à Paris, au musée de l'Orangerie, jusqu'au 19 juillet 2010.