Affaiblir durablement l'armée serbe reviendrait à ouvrir un boulevard aux indépendantistes kosovars, ce dont personne ne veut, par crainte d'une extension de la guerre à tous les Balkans.

La décomposition des Balkans, après celle de l'Union soviétique - même si les deux cas de figure diffèrent -, au moment où, au contraire, l'Europe occidentale tente de former une union, ranime sur le continent européen un vieux débat auquel, écartelés entre le respect des frontières et la reconnaissance des nations, nous n'avons jamais trouvé de solution satisfaisante.