Visage du cinéma d'auteur européen, l'actrice luxembourgeoise éclaire tous ses rôles d'une fraîcheur singulière. Du thriller au western, elle impose sa présence, insaisissable et déterminée.

Depuis son rôle d'empoisonneuse dans "Phantom Thread", Vicky Krieps a tracé sa route. Et sa casquette de multilingue l'a amenée à côtoyer aussi bien Mathieu Amalric que M. Night Shyamalan. Le tout, en refusant les injonctions à la féminité que le métier lui impose. Ces temps-ci, double actu : elle impressionne en impératrice Sissi dans "Corsage" et vit une romance intense avec Gaspard Ulliel dans "Plus que jamais". Jamais là où on l'attend, elle s'est posée le temps d'une conversation par visio, en plein tournage d'un film où elle pourrait bien incarner la nouvelle Calimity Jane...

Depuis son rôle d’empoisonneuse dans Phantom Thread, Vicky Krieps a tracé sa route, un coup chez Mathieu Amalric, l’autre chez M. Night Shyamalan. Jamais là où on l’attend, elle s’est posée le temps d’une conversation par visio, en plein tournage d’un western de Viggo Mortensen où elle pourrait bien incarner la nouvelle Calimity Jane…

Trente-neuf ans, accent germanique, très à l'aise dans le rôle d'une Sissi hantée par Romy Schneider. Rencontre avec Vicky Krieps.

Dans "Corsage", la comédienne revisite la figure de Sissi, à mille lieues de la saga kitchissime d'Ernst Marischka avec Romy Schneider. Un projet qu'elle a elle-même initié et dont elle nous a confié les secrets de fabrication.