Menace. Elle progresse dans toutes les classes sociales. Enquête sur les nouveaux lepénistes.

Comment Nicolas Sarkozy compte étouffer le Front national.

A Châteauroux, l'écrivain s'est assise avec les fans de Marine Le Pen.

Une partie de la communauté juive prête l'oreille aux idées du FN. Fin d'un tabou.

C'est le phénomène politique du moment : la présidence du Front national progresse dans tous les sondages et tire un profit maximal de la déception suscitée par Nicolas Sarkozy. Dans la majorité, une brèche est ouverte : de la base au sommet, les attitudes sont en passe de changer.

Après ses portraits de Christine Boutin et de Tariq Ramadan, l'essayiste Caroline Fourest publie une biographie de la présidente du FN. Dont elle passe ici au scanner le virage républicain.

La patronne du Front national garde les idées de son père en matière sociale. Pour les rendre plus présentables aux électeurs de droite, elle change juste de vocabulaire et d'argumentaire.

Dans un manoir un peu froid, d'où la vue plonge sur Paris, Jean-Marie Le Pen a nourri, de longues années durant, son ambition politique. Aujourd'hui, à l'autre bout du jardin, sa fille peaufine sa stratégie pour la présidentielle. Son rêve: être au second tour, le 6 mais 2012, face à François Hollande. A Montretout, sur les hauteurs de Saint-Cloud, les secrets d'aujourd'hui sont peut-être les tempêtes de demain.

Ils ne progressent pas l'un au détriment de l'autre, mais l'un et l'autre ! Marine Le Pen et François Bayrou bousculent la donne. La preuve que la campagne de François Hollande ne décolle pas ? Le signe que la crise a brisé le lien entre Nicolas Sarkozy et le pays ? Ou l'expression passagère d'une colère ? La présidentielle connaît son premier tournant.

La candidate du Front national adresse de plus en plus de messages à la gauche de la gauche. Une stratégie payante auprès d'une frange d'électeurs protestataires, mais risquée.

Marine Le Pen, attendue sur le plateau d'″On n'est pas couché″, le 18 février 2012, est prête à en découdre avec celui qu'elle a attaqué en justice. Une émission préparée comme une bataille.

La finale est lancée. François Hollande, arrivé en tête au soir du premier tour, fait toujours figure de favori. Nicolas Sarkozy essuie un échec personnel, mais refuse de s'avouer vaincu. Il n'a pas contenu la poussée de Marine Le Pen, dont l'objectif prioritaire est de battre le président sortant.