Ignorée en Amérique, culte en France, la géniale Laura Kasischke revisite le roman noir pour affirmer son obsession : toute vie se fonde sur la mort. Frissons gothiques garantis.

Exaltant la relation fusionnelle entre une mère et son fils, Thomas Ostermeier s'approprie le drame d'Ibsen, ″Les Revenants″, et le porte à incandescence.

Il est l'un des seuls à avoir vu arriver l'attaque au Bataclan. Depuis cinq ans, David Thomson travaille sans relâche sur le même sujet : le jihadisme. Il publie un livre important, "Les Revenants", composé de témoignages de jeunes Français partis servir Daech et de retour dans notre pays.

L'un, journaliste, mène l'enquête sur le retour des djihadistes en France, tandis que l'autre, psychiatre et psychanalyste, diagnostique le malaise de ces individus égarés en quête de sens.

Ils n'appartiennent pas à la même génération, ils ne partagent pas la même esthétique théâtrale, mais ils ont en commun une prédilection pour une même oeuvre : Thomas Ostermeier met en scène ″Les Revenants″ d'après Ibsen aux Amandiers de Nanterre, Alain Françon ″Solness le constructeur″ d'Ibsen à la Colline.