François Buot et Alexis Bernier ont voulu retrouver l'esprit d'une génération : de la contestation prolétarienne à la coke, d'un journal encore révolutionnaire nommé {Libération} aux backrooms du Palace, de la gauche qui inventa {Actuel} à celle qui élira François Mitterrand. Défilent pêle-mêle les stars du show-biz, les Sex Pistols, Lou Reed, Jean-François Bizot ou Yves Adrien, Andy Warhol ou Philippe Garrel, Pompidou ou Serge Gainsbourg. Portrait de groupe dont l'un des personnages les plus attachants fut Alain Pacadis, chroniqueur rock de {Libération}, reporter de l'underground sans qui une fête n'était pas une fête. Ses articles signés, par exemple, Alain Bad Trip Pacadis, seront un modèle du genre. En novembre 1986, {Libération} consacre plusieurs pages à la mort d'Alain Pacadis, étranglé dans son lit. C'est un symbole qu'on met en terre.

Les unes du quotidien sont mises en perspective par des textes d'historiens et d'anthropologues introduisant chaque décennie, de 1973 à 2010, depuis la fondation du journal par Jean-Paul Sartre.

Quel rapport entre le concret de l'actualité quotidienne, politique ou culturelle, et l'abstraction des mathématiques ? Ces impertinentes "chroniques mathématiciennes" mensuelles de l'auteur parues initialement dans "Libération" relèvent le défi de montrer comment, au travers de métaphores langagières ou d'emprunts conceptuels, s'établissent des connexions insoupçonnées. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 2000)

Les coulisses de la rédaction du quotidien Libération durant le changement de direction du journal.

Suite de la publication des textes de S. Daney non recueillis de son vivant publiés pour l'essentiel dans le quotidien Libération. Ces chroniques portent sur les films qui sortent en salles chaque semaine et passent au crible les classiques diffusés à la télévision. Ce volume témoigne d'un engagement plus fort dans le décryptage de l'information, de la publicité et des médias.