Peintres, comédiens, réalisateurs, chanteurs... Sous Ben Ali, beaucoup ont résisté tant bien que mal à la censure et à la sclérose intellectuelle. Désormais, tout est à réformer. Cela tombe bien : ils sont volontaires ! Et les émeutes ont révélé l'existence d'une contre-culture jusque-là confidentielle.

Gel du code de la presse, nomination d'hommes liges à la tête des grands médias, pressions en tous genres... La volonté des islamistes d'encadrer l'information fait craindre le retour de la censure et de l'autocensure.

Les acquis de la révolution sont de plus en plus menacés constate Robert Fisk, grand reporter et spécialiste du monde arabe.

Le hip-hop offre aux jeunes un moyen d'exprimer leurs revendications, leurs frustrations et leurs espoirs.

En Tunisie, les lieux d'échange et de création ferment les uns après les autres, victimes de décisions administratives. Nombreux sont ceux qui doutent des intentions du gouvernement.

Il y a dans la trajectoire de Sihem une liberté irréductible qui emporte le suffrage des Tunisiens, parce qu'elle se déclare prête à en payer le prix pour eux.

Retrait des islamistes, formation d'un gouvernement apolitique... la feuille de route du dialogue national est impressionnante...

A écouter les professionnels, en Tunisie, l'effervescence cinématographique ne serait pas encore synonyme de qualité, malgré l'envie pressante de réagir et de plus grandes facilités de tournage.

Amira Yahyaoui et ses amis ont favorisé la rédaction d'une nouvelle Constitution dont les avancées réaniment l'espoir suscité par les "printemps arabes".