4ème de couv. : "Antidémocrates absolus et pamphlétaires redoutés, les anarchistes de droite ont surgi, depuis un siècle, à tous les moments cruciaux de l'histoire. On a longtemps discrédité ou occulté leurs oeuvres... Niant les utopies progressistes, ignorant "le sens de l'histoire", rebelles à toutes civilisation de masse, ils proclament haut et fort leur goüt de l'honneur, leur volonté d'héroisme et (paradoxalement ?) leurs aspirations libertaires..."

À partir de sa pratique médicale quotidienne, qui le confronte à l'asthme et au cancer bronchique, François-Bernard Michel rapporte dans ce livre la réflexion qu'il consacre à la signification du symptôme respiratoire. De nombreux écrivains, porteurs de ce symptôme, contribuent largement à éclairer cette réflexion. Car, chez l'écrivain, aussi génial soit-il, qu'il recoure comme Queneau à des «Exercices de style», qu'il parte comme Proust «À la recherche du temps perdu» ou qu'il aille, comme Valéry, à «l'extrême nord humain», il existe une part du plus intime de lui-même, c'est-à-dire son ineffable, qu'il ne parvient pas à exprimer. Et ce qu'il ne peut pas dire, il le respire, l'exprime au moyen du langage rudimentaire mais éloquent de son symptôme respiratoire. Mérimée, Proust, Mallarmé, Valéry, Jules Laforgue, Gide, Queneau, Camus, Roland Barthes figurent parmi les auteurs étudiés. L'auteur retrace aussi une sorte d'histoire culturelle des affections respiratoires, depuis la tuberculose romantique jusqu'aux maladies d'aujourd'hui, l'allergie surtout. Ainsi, tout cet ouvrage enrichit notre connaissance de quelques grands écrivains. François-Bernard Michel, né le 17 novembre 1936 à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard1, est un professeur des universités-Praticien hospitalier et médecin pneumologue, poète et écrivain français. Il est membre de l'Académie nationale de médecine et de l'Académie des beaux-arts (Institut de France).

Retrace l'histoire, depuis le romantisme à nos jours, des transformations du paysage poétique en les resituant dans leur contexte social, intellectuel et culturel tout en les confrontant à l'évolution des arts plastiques.

"Depuis qu'à la fin de la guerre s'est constituée suivant une figure nouvelle la pléiade de nos grands écrivains vivants, il apparaît que le héros du roman, dont la mission avait été dans l'entre-deux guerres d'exprimer dans sa brutalité et sa soif d'aventure inutile le désarroi de l'époque, ait reçu en quelque sorte une mission sotériologique. Il est en possession non d'une vérité, mais d'une volonté étrangère aux autres hommes, et il meurt pour eux. L'époque sombre a fait, de l'aventurier errant du siècle, le héros. Oreste porte la liverté comme Meursault et Caligula portent la lucidité, comme Antigone la pureté..."

Recueil de récits sur le séjour parisien d'écrivains des XIXe et XXe siècles.