Librairie hors norme, le Québécois Pierre Landry, installé depuis dix ans à Tulle, fait le bonheur de l'édition littéraire de création. En travaillant à rebours de ses collègues : à méditer

Jeff Bezos, le roi de l'e-business, se lance dans le livre numérique. Fou

Livre. Google, Amazon... Les ogres du numérique effraient le monde de l'édition.

Ces jours-ci, le petit-fils de Gaston, fils de Claude, fier patron de la maison du même nom, rachète aux Italiens pour 234 millions d'euros le groupe Flammarion. Un beau défi pour cet « ancien héritier » de 65 ans, dont beaucoup avaient prédit l'échec. Dorénavant PDG du 3e groupe français de l'édition, derrière Hachette et Editis, Antoine Gallimard va devoir opérer sa propre révolution culturelle et affronter, dans un marché du livre fragile, les grands enjeux, notamment numériques, de ce XXIe siècle.

On s'est réjouit du Goncourt pour Michel Houellebecq, des découvertes comme Sofi Oksanen, des grands de Bret Easton Ellis et Patrick Modiano. Pourtant, entre accusation de plagiat et assignation en justice, la fiction n'a jamais été autant suspectée.

Pour l'écrivain et éditeur François Bon, la révolution numérique du livre, comme l'invention de l'imprimerie au XVe siècle, implique une nouvelle perception et de nouveaux usages chez les auteurs comme les lecteurs : un champ de possibilités infini.

Si elle peine encore à décoller en France, l'édition numérique bouleverse déjà profondément les éditeurs traditionnels dans le monde entier.

En offrant les frais de port, le libraire Alapage.com remet en cause la loi Lang sur le prix unique du livre.

Leader mondial du roman sentimental depuis sa création en 1949, la maison d'édition Harlequin surfe sur la déferlante ″Cinquante nuances de Grey″ et dévie vers la romance érotique. Cette année, sa filiale française fête ses 35 ans. L'occasion de s'interroger sur la recette de son succès.