Le droit au logement est reconnu en France comme un droit social à valeur constitutionnelle. Or, une crise du logement fracture le pays, touchant à des degrés divers plus du quart de la population. Des questions se posent donc sur l'efficacité des politiques d'aide au logement. Détails. Pas de chiffres.

Le logement est un bien de nécessité absolue. Sa fourniture en quantité suffisante et à un prix abordable est une condition indispensable au bon fonctionnement de l'économie. Dans de nombreux pays, les autorités publiques portent une attention particulière à ce secteur. En France, les aides publiques au secteur de la construction, qu'elles soient directes ou indirectes, sont, depuis de nombreuses années, au coeur du débat public.

Afin de retenir les 25-45 ans sur son territoire, le Grand Dax propose une aide financière à l'achat d'un logement. Celle-ci est conditionnée au respect de certaines règles. Le "passeport accession" vise i les primo-accédants, ceux qui achètent leur premier logement, ayant des revenus faibles ou moyens, donc de jeunes ménages. L'aide va de 3000 à 4000 euros, dans le neuf comme dans l'ancien. Elle est assortie d'un accompagnement global.

La crise de Covid-19 a fragilisé encore davantage de nombreux locataires précaires, qu'ils soient chômeurs, intermittents, intérimaires, etc. Les impayés ont augmenté au printemps 2020, mais les mesures du gouvernement ont permis de prolonger la trêve hivernale pour éviter les expulsions en ce contexte délicat.

Pour réduire la consommation énergétique des logements, la France s'est dotée d'une des politiques les plus interventionnistes d'Europe. Mais remettre son logement aux normes ne s'avère pas si simple, notamment pour les propriétaires dans l'ancien.

En France, 5,2 millions de logements sont qualifiés de "passoires thermiques", soit environ 1 sur 6. S'il y a urgence à procéder à des rénovations complètes, le rythme des travaux est bien en deçà des objectifs gouvernementaux. En cause, le coût pour les particuliers et le manque de main-d'oeuvre.