Dans un assaut d'humanisme, le chantre du dialogue entre les civilisations se penche sur les malheurs du monde. Un regard d'homme déçu, mais aussi de nouvelles raisons d'espérer

L'essayiste et romancier franco-libanais est favori pour succéder à Claude Lévi-Strauss au fauteuil 29. L'élection aura lieu le 23 juin 2011.

Conversation avec un écrivain inquiet, assis sur le rebord d'un monde en pleine tourmente.

C'est dans une longère située sur les hauteurs de l'île d'Yeu qu'Amin Maalouf réside une partie de l'année. La nature de cette île préservée l'enchante : il y apprécie la lumière, les odeurs, les couleurs et le va-et-vient des vagues. Mais surtout il y trouve le calme nécessaire à son inspiration.

La campagne de haine contre l'écrivain franco-libanais "coupable" d'avoir participé à une émission sur la chaîne israélienne i24news sert à masquer les conséquences du rapprochement entre Israël et la Russie, amie de la Syrie.

Ecrivain d'origine libanaise couronné par le prix Goncourt en 1993 pour son roman "Le Rocher de Tanios", Amin Maalouf est l'exemple vivant du mélange des cultures arabe et chrétienne qui a eu lieu en Orient à la suite des croisades.

Dans son nouveau roman, "Le Rocher de Tanios", Amin le sage explore l'histoire de son pays natal quand au XIXe siècle il bascula dans la violence.

Gisela Pankow présente un ouvrage où il est question d'ambivalence. Dans le cas du "Rocher de Tanios", livre à succès d'Amin Maalouf, elle montre que le "rocher qui fournit le titre du livre est le pivot d'une histoire où il s'agit de faire un chemin entre deux précipices...

Un nouveau récit sur les difficiles retrouvailles d'anciens amis libanais dont les trajectoires ont divergé.