Quarante jours après l'attaque de casernes par des dissidents touaregs, un accord avec le gouvernement a été paraphé, le 3 juillet 2006 à Alger.

A l'approche de la présidentielle d'avril 2007, une partie de l'opposition s'organise pour contraindre le chef de l'Etat sortant à un second tour.

Le premier candidat déclaré à la présidentielle malienne, qui espère imposer une alternance au pouvoir, durcit le ton envers le chef de l'Etat sortant.

Le chef de l'Etat sortant briguera un second mandat le 29 avril 2007. L'occasion pour ses soutiens d'hier, aujourd'hui ses adversaires, de fustiger sa gestion du pouvoir.

Malaise social, système scolaire moribond, résurgence de l'irrédentisme touareg... Un an après sa réélection triomphale, le président doit faire face à la déception de la population. La fin de l'état de grâce ?

Lutte contre la pauvreté, sauvetage du système éducatif, résolution de la crise touarègue, relance économique... Plébiscité en avril 2007 pour un second mandat, le président Amadou Toumani Touré est confronté à d'immenses défis.

Une mystérieuse milice d'autodéfense sème la panique au sein de la population touarègue et arabe... et inquiète les autorités

Pas de nouveaux habits présidentiels pour ATT ou Alpha Oumar Konaré. C'est en tout cas ce que préconise le rapport sur la réforme de la Constitution. Elaboré par Daba Diawara, ce texte vise à consolider les institutions maliennes

En renonçant à modifier la Constitution pour pouvoir briguer la présidence une troisième fois, Amadou Toumani Touré a surpris agréablement son monde. Ses pairs africains seraient bien venus s'en inspirer.