En couverture et en ouverture de ce numéro : nous ne pouvions mieux célébrer le retour de Terrence Malick, qui, après vingt ans de silence, nous éblouit avec "La Ligne rouge", rencontre du Homère de "L'Iliade" et du Melville de "Taïpi" et "Omoo"...

Après "La Ligne rouge" et la réédition des "Moissons du ciel", voici, tourné en 1972, le premier des trois films du mystérieux réalisateur.

La critique a installé Terrence Malick dans le fauteuil laissé vide par la disparition de Stanley Kubrick, celui de l'auteur solitaire et génial, responsable de son oeuvre de part en part et unique maître à bord de son navire.

"La Ligne rouge" est tout sauf un simple film de guerre, plutôt une méditation, peut-être même une prière. Et un nouveau chef-d'oeuvre à mettre à l'actif du réalisateur le plus secret de toute l'histoire du cinéma...

Après avoir disparu pendant vingt ans, le réalisateur des "Moissons du ciel" revient au cinéma avec "La Ligne rouge", qui retrace l'un des épisodes les plus sanglants de la guerre du Pacifique. Histoire d'une résurrection.

Le plus mystérieux et le plus ambitieux des cinéastes de notre temps revisite l'histoire de la colonisation de l'Amérique et revient sur le mythe de Pocahontas.