Six mois après le meurtre de la journaliste Daphne Caruana Galizia, l'enquête n'a toujours pas permis d'identifier les commanditaires. Sur ce confetti d'Europe, où se côtoient tourisme populaire et luxe, c'est "business as usual".

En 1530, l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem recevait l'archipel maltais en donation pour y établir sa nouvelle base. Il y construisit de splendides cités.

Malgré des affaires de meurtre et de corruption dans l'île, Joseph Muscat, Premier ministre du plus petit pays de l'Union, vise la présidence du Conseil européen. Et compte sur Emmanuel Macron...

On ne connaît toujours pas les commanditaires du meurtre de Daphne Caruana Galizia, la plus célèbre journaliste d'investigation de Malte, tuée en octobre 2017. Et le gouvernement de ce pays membre de l'Union européenne refuse d'honorer sa mémoire...

Le 16 octobre 2017, à Malte, une bombe faisait exploser la voiture de Daphne Caruana Galizia, la tuant sur le coup. Le tort de cette journaliste d'investigation ? Avoir enquêté et dénoncé la corruption de son pays et de ses élites politiques dans des articles au vitriol. Deux ans plus tard, malgré de multiples tentatives pour étouffer l'affaire, le combat de sa famille pourrait enfin aboutir : la piste d'un assassinat politique se précise et le Premier ministre, Joseph Muscat, vient d'être contraint de démissionner.