De temps à autre, le musée d'Orsay se souvient qu'il n'est pas seulement le musée des pompiers, mais aussi celui des grands ″inventeurs″, pour reprendre le titre de l'exposition qui ouvre le 5 avril 2011, ″Manet, inventeur du Moderne″, la première d'envergure depuis la rétrospective qu'avait organisée Françoise Cachin en 1983.

Ces deux peintres de la modernité créent l'événement du printemps.

Sans s'imposer comme la grande rétrospective, l'exposition d'Orsay explore les influences romantiques du peintre de l'″Olympia″.

Le Musée d'Orsay revient sur les racines italiennes de son oeuvre à travers une exposition inédite à Venise.

Les portraits de Manet, précurseur de l'art moderne, héritent de la tradition classique.

Les trois versions de "L'exécution de Maximilien" d'Edouard Manet sont exposées pour la première fois aux Etats-Unis. Trois images à la fois distantes et engagées.

Objet d'un culte fervent, Manet est plus qu'un génie, une idole. De ces idoles que l'on vénère ou que l'on brûle. De ces idoles qui, malgré elles, polarisent les enjeux d'une société. Et sa prétendue modernité.

Edouard Manet souhaitait "être le saint François de la nature morte". Et il en peignit tout au long de sa carrière.