Après le congrès constitutif du PAM, le parti qu'il a fondé, l'ami du roi veut révolutionner la vie politique. Un objectif aussi ambitieux que risqué...

Depuis dix ans, le roi a entrepris de moderniser le Maroc avec l'aide de sa garde rapprochée

Il y a dix ans, Mohammed VI accédait au trône. Souverain moderne, il a fait de son régime l'un des plus ouverts du monde arabe. Mais pas une démocratie pour autant...

Ex-homme d'affaires et technicien chevronné, le ministre de l'Economie et des Finances s'est métamorphosé en chef de parti. Et semble désormais nourrir des ambitions politiques.

Mohammed VI annonce la mise en place d'une commission chargée de concevoir un modèle proprement marocain de régionalisation avancée. L'autonomie du Sahara - et de toutes les provinces du royaume - est en marche.

Trois figures du bureau politique de l'USFP décident de suspendre leurs activités au sein de la direction. Parmi elles, l'un des poids lourds de la formation socialiste marocaine. Voici ses explications.

L'été s'annonce chaud. La très islamiste confrérie Al Adl wal Ihsane, qui se tenait à carreau ces derniers temps, sort de sa tanière.

Le roi a saisi l'occasion du traditionnel discours du Trône pour exalter la spécificité marocaine, tracer des perspectives, mettre l'accent sur la bonne gouvernance. Et réaffirmer l'attachement du royaume au Sahara.

Printemps marocain. Le souverain est décidé à moderniser la monarchie. En douceur.

Le PJD ne pourra pas gouverner seul. Est-ce rassurant ?

Alors que la commission chargée de proposer des réformes institutionnelles s'apprête à rendre sa copie, les autorités durcissent le ton face aux contestataires.

Une monarchie parlementaire dont le roi reste le pivot : le 1er juillet 2011, les électeurs sont appelés à ratifier par référendum la nouvelle Constitution. Un texte approuvé par presque tous les partis, mais rejeté par les jeunes contestataires, qui jugent les réformes trop timides.