Le diagnostic d’insuffisance cardiaque peut parfois mettre en difficulté le clinicien tant les circonstances de présentation et les phénotypes de cette pathologie sont variés. L’identification et la validation de biomarqueurs sensibles et spécifiques à cette condition particulière font toujours l’objet d’une recherche intensive. Parmi eux, les peptides natriurétiques (ANP, BNP, NTproBNP) sont largement utilisés et validés comme marqueurs de l’insuffisance cardiaque.

Les biologistes et les chimistes ont mis au point des molécules qui révèlent le fonctionnement cellulaire et le rendent détectable de l'extérieur. Ces traceurs ont parfois des effets thérapeutiques.

A la faveur des progrès réalisés dans les techniques de séparation et de mesure isotopique, les isotopes stables apparaissent comme des "marqueurs" de choix pour tout un ensemble d'applications.

Schizophrénie, trouble bipolaire... Depuis presque un siècle, ces catégories diagnostiques regroupent en fait des patients très différents. Ils ne seront bien soignés que si on les distingue les uns des autres, notamment par des biomarqueurs.

Une meilleure connaissance des mécanismes régissant le transfert et les effets biologiques des éléments chimiques stables ou radioactifs au sein des écosystèmes permet le développement de nombreux champs applicatifs. Ce second dossier présente deux volets complémentaires de ces recherches : celui visant à une meilleure détection de l'exposition pour l'homme et l'environnement et celui relatif aux traitements à mettre en place pour l'homme et les écosystèmes contaminés

Un lien aurait été établi entre les taux de quatre biomarqueurs sanguins de personnes bien portantes et leur survie à cinq ans. Pas si simple.