En 1954, en pleine négociation de paix avec Hô Chi Minh, une sombre affaire éclabousse le ministre de l'Intérieur de Pierre Mendès France des documents secrets auraient atterri au siège du PCF. Mais les apparences sont trompeuses...

Il honorera tout au long d'une carrière politique, souvent difficile, le seconde partie de son nom, choisie par un ancêtre émigré portugais : France.

Pierre Mendès France est une des références de la gauche. Jean-Denis Bredin a rencontré en 1980, cet homme droit encore blessé par son procès à l'époque de Vichy.

Président du Conseil, Pierre Mendès France devenait en 1954 le grand espoir de la gauche non communiste. Un livre dresse le bilan de la carrière de cet homme politique exceptionnel. Tandis qu'une conférence lui est consacrée à la BNF.

Une personnalité rend hommage à celui ou à celle qui a le plus marqué savie. Ce mois-ci, le choix d'Anne Sinclair.

Il y a cinquante ans, le 18 juin 1954, Pierre Mendès France devenait président du Conseil. Hommage à un homme politique qui préférait "convaincre que séduire".

Centenaire de la naissance de Pierre Mendès France, l'un des deux parrains, avec Sartre, de notre journal. IL est resté norte maître à penser.

Nul n'est tenu d'être modéré en politique. Mais de reconnaître qu'en des moments tragiques certains "modérés" manifestent au plus haut point une radicalité admirable. Sans doute est-ce une certaine sagesse qui les incline à la nuance et leur offre simultanément le secours d'une lucidité implacable quand sonne l'heure du combat. Jean Moulin était un modéré. Pierre Mendès France aussi. Il arrive qu'on se réclame de lui pour prôner le refus de la rupture comme une essence indépassable politiquement. On ne lui rend pas justice en ce cas.