L'exposition "Austrasie. Le royaume mérovingien oublié" est présentée à Saint-Dizier jusqu'au 26 mars 2017.

Clovis, Brunehaut, Dagobert : ces noms appartiennent à une imagerie aujourd'hui un peu désuète. L'étude des textes est l'archéologie ont pourtant renouvelé notre connaissance sur les temps mérovingiens, entre le Ve et le VIIIe siècle.

Jusqu'au 30 juin 2009, en partenariat avec l'institut national de recherches archéologiques préventives, la Ville de Saint-Dizier présente une exposition inédite consacrée aux trois tombes mérovingiennes découvertes en 2002 sur le territoire de la commune. D'une richesse exceptionnelle, ces tombes de chefs francs donnent un éclairage nouveau sur le VIe siècle, époque de la conquête de la Gaule par les fils de Clovis

Trois expositions célèbrent cet automne le Moyen Age. Cette époque souvent mal aimée s'y révèle faste, créative et lumineuse. La dynastie des Mérovingiens (481-751) fait l'objet de toutes les attentions au musée de Cluny et à Saint-Dizier dans la Haute-Marne, tandis la Cité des sciences et de l'industrie aborde, de manière inédite et complémentaire, le Moyen Age dans sa globalité.

C'est en 1933 que le musée d'Archéologie nationale acquit une partie du mobilier découvert dans quatre tombes du début du Moyen Age mises au jour sur la commune de Chaouilley (Meurthe-et-Moselle) par le docteur Voinot. Ces trésors lui furent vendus par la veuve du docteur, pour la somme de 10 000 francs de l'époque. Trois de ces tombes (n°2, 19 et 21 de la nécropole) étaient féminines et contenaient notamment des fibules typiques de la phase « mérovingienne ancienne » (470-610).

Enfouies depuis 1 500 ans, les trois tombes de chefs francs découvertes à Saint-Dizier en 2002, donnent lieu à une exposition reconnue d'intérêt national. Celle-ci propose une approche de l'identité franque au coeur de cette période charnière de notre histoire qu'est le VIe siècle

L'examen de sceaux ayant appartenu à des rois mérovingiens et carolingiens a livré d'étonnants résultats : des poils et des cheveux, humains ou animaux, sont inclus dans la cire, sans que cette pratique apparemment courante n'ait jamais été relevée dans les textes contemporains, entre le VIIe et le IXe siècle.