Convoitées depuis le début du XXIe siècle, les terres rares constituent pour les États-Unis un enjeu majeur dans leurs stratégies de reconquête industrielle, de transition énergétique et de sécurité nationale. La relance de l'extraction de ces métaux sur le sol américain pourrait faire de la Californie, où se trouve la seule mine du pays, celle de Mountain Pass, un centre mondial de cette production dans les prochaines années.

Néodyme, praséodyme, dysprosium... Le nom de ces éléments vous est peut-être inconnu. Regroupés sous la bannière des terres rares, dotés de propriétés magnétiques hors norme, ils sont au coeur de secteurs devenus stratégiques, comme l'éolien offshore ou les véhicules électriques. Mais la Chine n'a pas attendu ce boom pour attirer à elle la production de ces métaux.

Dotées de propriétés physiques exceptionnelles, lesdites « terres rares » sont une ressource géologique cruciale pour nos économies et pour la transition énergétique. La Chine contrôle la majorité de la production. Ce quasi-monopole incite à envisager d’autres solutions. Détails. Pas de chiffres.

Le site de Fensfeltet abriterait le plus grand gisement de terres rares en Europe. Déjà assis sur de vastes réserves de gaz et de pétrole, Oslo se prend à rêver d’extraction minière. Un programme qui réjouit une Europe en quête d’autonomie stratégique, mais inquiète les écologistes.

La dépendance française en matière de métaux stratégiques pose question en 2021. Afin de ne pas reposer uniquement sur des ressources étrangères, le projet de loi Climat veut modifier le code minier pour relancer l'industrie nationale, tout en lui conférant un aspect plus "responsable". Sous les sols français se cachent en effet de l'or, du fer, du cuivre ou même de l'uranium. Mais rouvrir des mines tout en garantissant le respect environnemental est une question complexe qui inclut de nombreuses parties prenantes : Etat, entreprises, populations locales, etc.