Chaque année, les tueries de masse font des milliers de victimes aux Etats-Unis. Des morts, mais aussi des traumatisés en grand nombre. Des survivants qui, une fois le drame passé, se retrouvent souvent livrés à eux-mêmes, parfois sans soutien psychologique ou financier. Hantés à vie par la mort qui rôde.

Stephen Paddock, en quelques minutes, a commis la pire tuerie de l'histoire récente des Etats-Unis.

Avec son organisation, le Gun Violence Archive, ce simple citoyen s'est assigné la tâche de recenser tous les drames liés aux armes à feu aux États-Unis. Un travail statistique titanesque qui fait référence dans le pays. Lui-même amateur d'armes, il n'en est pas moins favorable à une meilleure régulation, afin d'enrayer l'emballement du nombre de victimes.

Chaque jour, aux Etats-Unis, près de 7 adolescents sont tués par balles. Une moyenne ignorée, souvent balayée par l'émotion que suscitent les tueries de masse. Mais le journaliste britannique Gary Younge a choisi une date, un 23 novembre, pour raconter les victimes de ce jour-là. Une contribution au débat sur le contrôle des armes qui fait rage aux Etats-Unis.

L'établissement public de santé mentale de Maison-Blanche à Neuilly-sur-Marne (France) est le lieu où s'est déroulé un tragique événement dans la nuit du 4 au 5 mai 1979. Cette nuit-là, un homme âgé de 37 ans, dont la fouille à corps n'était pas prévue par le règlement intérieur, compte-tenu de son mode d'arrivée non coercitif, venait d'être admis alors qu'il était porteur dissimulé. Au cours de la nuit, en proie à un état délirant, il procédera à une série d'homicides sur cinq patients situés dans le même dortoir que lui.

Le 5 septembre 2012, une famille de touristes anglais et un cycliste français étaient découverts tués par balles sur un parking de Chevaline, en Haute-Savoie. Dix ans d'enquête, de recoupements, de mises en cause et de gardes à vue plus tard, le mystère reste entier. Qui était visé ? Pourquoi ? Et par qui ? Récit de l'un des cold cases les plus énigmatiques de l'histoire récente.

Les auteurs de six des neuf fusillades les plus meurtrières recensées aux Etats-Unis depuis 2018 ont moins de 21 ans. Un rajeunissement qui inquiète les autorités et les experts.